« Le S/Lieutenant Bertrand fut blessé à mort le 9 octobre 1947 dans une embuscade sur la route de Cho-moi à Bac-kan. Sans un mot, sa tenue toujours impeccable n'était ornée que par les taches glorieuses de son sang. Sa tête dans les mains du Père était belle et donne tout son symbole à la mort héroïque qu'il avait toujours enviée sans jamais la craindre, y allant comme à une réception, ganté, le stick en main, les plis rectifiés. »
9 octobre 1947, 9h: le père Jego étreint une dernière fois le sous-lieutenant Bertrand.
Touché à deux reprises, à la tête de ses hommes à trois kilomètres de Bâc Kan, il s’éteint après avoir reçu l’extrême onction.
Le sous-lieutenant était un vétéran de la seconde guerre mondiale du 1er RCP.
Originaire des Hautes-Alpes Ferdinand Bertrand s’était engagé au 1er bataillon de chasseurs parachutiste au Maroc. Il obtient le brevet parachutiste 1251 à Fez le 23 mars 1943 et participe aux campagne des Vosges et d’Alsace avec la 6e compagnie. Puis, devenu officier est affecté au 3e bataillon du 1er RCP.
Ferdinand Bertrand était à deux semaines de son 25e anniversaire.
Touché à deux reprises, à la tête de ses hommes à trois kilomètres de Bâc Kan, il s’éteint après avoir reçu l’extrême onction.
Le sous-lieutenant était un vétéran de la seconde guerre mondiale du 1er RCP.
Originaire des Hautes-Alpes Ferdinand Bertrand s’était engagé au 1er bataillon de chasseurs parachutiste au Maroc. Il obtient le brevet parachutiste 1251 à Fez le 23 mars 1943 et participe aux campagne des Vosges et d’Alsace avec la 6e compagnie. Puis, devenu officier est affecté au 3e bataillon du 1er RCP.
Ferdinand Bertrand était à deux semaines de son 25e anniversaire.
