C’est à Grenoble que naquit André Esprit le 16 mars 1938.Très jeune il entre au pensionnat du Rondeau Montfleury où brillant élève, il obtient avec facilité son baccalauréat de philosophie. Aime de ses camarades pour son dynamisme et sa bonté, on devine en lui déjà un esprit droit et juste. À 18 ans, il suit les cours de la faculté des lettres de Grenoble, tout en étant surveillant à l’externat Notre-Dame. Il passe ses vacances à la colonie de Currières, auprès du directeur, M. l’abbé Paillassou où il acquiert les qualités d’un chef.
A 22 ans, il obtient avec brio la licence d’histoire et géographie, avec d’autant plus de mérite qu’il est obligé d’assurer la charge de ses études et qu’il montre auprès de sa famille un dévouement constant et un amour qui n’a d’égal que la bonté de son cœur.
Élément dynamique et infatigable, il est déjà un meneur d’hommes, sachant s’imposer à ses camarades par sa simplicité, son sens de la justice et une volonté à toute épreuve. Il allie à ses facultés intellectuelles de grandes capacités physiques. Il décide de s’inscrire au Judo-Club grenoblois où il fait preuve encore d’une très grande valeur, puisqu’au bout de sa deuxième année, étant ceinture marron, il décide et envisage le passage de la ceinture noire.
Lorsqu’il a terminé ses études, il enseigne à l’externat Notre-Dame comme professeur d’histoire et géographie, où il retrouve ce climat qui lui est cher. Se dévouant entièrement pour ses élèves, il assume aussi la tâche de moniteur d’éducation physique. Il se donne pleinement à son idéal et, malgré les responsabilités de ces fonctions, il prépare et organise la colonie de Currières, étant devenu moniteur en chef.
Autour de lui rayonne la joie, car il sait se donner sans compter avec une foi et un dévouement remarquables.
Au mois de septembre 1961, il est incorporé au 1er R.P.I.Ma, à Mont-de-Marsan. Il suit le peloton préparatoire aux élèves-officiers de réserve d’où il sort major. Il entre à Cherchell le 3 janvier 1962...
Il est encore élève lorsqu'il est tué le 8 mars 1962.
A 22 ans, il obtient avec brio la licence d’histoire et géographie, avec d’autant plus de mérite qu’il est obligé d’assurer la charge de ses études et qu’il montre auprès de sa famille un dévouement constant et un amour qui n’a d’égal que la bonté de son cœur.
Élément dynamique et infatigable, il est déjà un meneur d’hommes, sachant s’imposer à ses camarades par sa simplicité, son sens de la justice et une volonté à toute épreuve. Il allie à ses facultés intellectuelles de grandes capacités physiques. Il décide de s’inscrire au Judo-Club grenoblois où il fait preuve encore d’une très grande valeur, puisqu’au bout de sa deuxième année, étant ceinture marron, il décide et envisage le passage de la ceinture noire.
Lorsqu’il a terminé ses études, il enseigne à l’externat Notre-Dame comme professeur d’histoire et géographie, où il retrouve ce climat qui lui est cher. Se dévouant entièrement pour ses élèves, il assume aussi la tâche de moniteur d’éducation physique. Il se donne pleinement à son idéal et, malgré les responsabilités de ces fonctions, il prépare et organise la colonie de Currières, étant devenu moniteur en chef.
Autour de lui rayonne la joie, car il sait se donner sans compter avec une foi et un dévouement remarquables.
Au mois de septembre 1961, il est incorporé au 1er R.P.I.Ma, à Mont-de-Marsan. Il suit le peloton préparatoire aux élèves-officiers de réserve d’où il sort major. Il entre à Cherchell le 3 janvier 1962...
Il est encore élève lorsqu'il est tué le 8 mars 1962.