Soldats de France - Association Nationale de Soutien à nos Soldats en Opération (ANSSO)

Les Parachutistes LE QUINIO et VOKAER du 8ème RPIMa tués à Bangui hier soir (mise à jour du 11/12/2013)

Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO et son camarade le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER sont les deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine.



Le lundi 9 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force SANGARIS est prise à partie à très courte distance, au cours d’une patrouille dans Bangui. Durant l’échange de tirs, les parachutistes LE QUINIO et VOKAER ont été grièvement blessés.
 
Ils ont été immédiatement pris en charge par leurs camarades, avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures. Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO (22 ans) et son camarade le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER (23 ans) sont les deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine.

Ils sont morts pour la France.

Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO était titulaire de la médaille outre-mer avec agrafe RCA. Il était célibataire, sans enfant.

Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était titulaire de la médaille outre-mer agrafe Centrafrique et de la médaille de bronze de la défense nationale. Il était célibataire, sans enfant.
 
L’armée de Terre s’associe à la douleur de leurs familles et de leurs frères d’armes.

Droits : Armée de Terre 2013


Biographie du soldat de première classe Antoine LE QUINIO


Né le 10 mai 1991 à Angers (49), le soldat de première classe Antoine LE QUINIO aura servi la France durant plus de deux ans.

A 20 ans, le 4 juillet 2011, après avoir obtenu son baccalauréat option pilotage des systèmes de production automatisée, il souscrit pour cinq ans un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au Centre d’information et de recrutement des  forces armées (CIRFA) d’Angers (49).

Le 3 novembre 2011, il rejoint le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (81) et suit sa formation initiale pour  une durée de 6 mois. Le 24 février 2012, il y obtient son brevet parachutiste.

Le 3 mai 2012, il est élevé à la distinction de soldat de 1re classe et est affecté à la 1re compagnie de combat du 8e RPIMa.

Engagé discipliné et volontaire, il y occupe la fonction d’aide tireur ERYX et obtient le 26 février 2012 son certificat technique élémentaire (CTE) « combat débarqué » dans le domaine combat de l’infanterie.

De décembre à mars 2013, il est désigné pour participer à l’opération BOALI 31 en République Centrafricaine en qualité d’aide tireur ERYX. Motivé et dynamique, il s’est particulièrement distingué par son professionnalisme tout au long de la mission. Il obtient une lettre de félicitation collective pour la qualité des services rendus.

Sachant tirer profit des acquis de sa mission, parachutiste charismatique et robuste, il confirme à son retour son très fort potentiel.

Le soldat de 1re classe LE QUINIO était engagé en qualité d’aide tireur ERYX au Gabon avec sa compagnie depuis le 17 octobre 2013. Déployé en République Centrafricaine suite au déclenchement de l’alerte GUEPARD, le 5 décembre 2013, il prend part à l’opération SANGARIS.

Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO était titulaire de la médaille d’outre-mer avec agrafe RCA.

Le marsouin parachutiste de 1re classe Antoine LE QUINIO était célibataire, sans enfant.

Agé de 22 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.


Biographie du soldat de première classe Nicolas VOKAER

Né le 11 juillet 1990 à Tremblay en France (93), le soldat de première classe Nicolas VOKAER aura servi la France durant plus de deux ans.

A 21 ans, le 6 juin 2011, après avoir obtenu son brevet d’études professionnelles option vente action marchande, il souscrit pour trois ans un contrat d’engagé volontaire de l’armée de Terre au Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) de Noisy le Sec (93).

Ce même jour, il rejoint le 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (81) et suit sa formation initiale pour une durée de 6 mois durant laquelle, remarqué par sa hiérarchie, il fait preuve d’un fort potentiel et de prédispositions pour le métier des armes.

Le 6 décembre 2011, il est élevé à la distinction de soldat de 1re classe et est affecté à la 1re compagnie de combat du 8e RPIMa. La même année, il obtient le brevet parachutiste à Pau. Motivé, discipliné et volontaire, il y occupe la fonction de tireur spécialiste appui direct. Le 29 juin 2012, il obtient son certificat technique élémentaire (CTE) « voltige » dans le domaine combat de l’infanterie.

De décembre 2012 à mars 2013, il est désigné pour participer à l’opération BOALI 31 en République Centrafricaine en qualité de tireur spécialiste appui direct. Assidu et dynamique, il s’est particulièrement distingué par son professionnalisme tout au long de la mission. Il obtient une lettre de félicitation collective pour la qualité des services rendus.

A son retour, il reprend les activités permettant d’entretenir et d’affiner ses savoir-faire. Cette période permet de confirmer ses qualités de soldat et de frère d’armes. Il venait de signer un nouveau contrat de deux ans.

Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était engagé avec sa compagnie en qualité de tireur appui direct au Gabon depuis le 17 octobre 2013. Déployé en République Centrafricaine suite au déclenchement de l’alerte GUEPARD, le 5 décembre 2013, il prend part à l’opération SANGARIS.

Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était titulaire de la médaille d’outre-mer agrafe Centrafrique et de la
médaille de bronze de la défense nationale.

Le marsouin parachutiste de 1re classe Nicolas VOKAER était célibataire, sans enfant.

Agé de 23 ans, il a été tué dans l’accomplissement de sa mission au service de la France.


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Le lundi 9 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force SANGARIS est prise à partie à très courte distance, au cours d’une patrouille dans Bangui. Durant l’échange de tirs, les parachutistes VOKAER et LE QUINIO ont été grièvement blessés.

Ils ont été immédiatement pris en charge par leurs camarades, avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures.

Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER et son camarade le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO sont les deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine.