Soldats de France - Association Nationale de Soutien à nos Soldats en Opération (ANSSO)

Les LARMES du DRAPEAU


Rendons à César ce qui appartient à César !




Le 17/05/2010 nous avions mis en ligne le poème "Les Larmes du Dapeau".
Ce poème avait "connu un franc succès" et nompbre d'entre vous avaient regretté que ce texte magnifique ne soit pas signé ...

Aujourd'hui, grâce aux informations communiquées par un Camarade, il est possible de vous faire connaître le véritable auteur .

Il s'agit d'un jeune Français dont le pseudo est PHILOU, alias le Joyeux rebelle, dont nous avons retrouvé le blog (probablement plus actif à ce jour)

http://joyeuxrebelle.canalblog.com/
 
Voici ce qu'il a écrit le 15 octobre 2012

« A propos des Larmes du drapeau Certaines personnes ont diffusé sur Youtube une vidéo reprenant mon poème "Les larmes du drapeau", en l'attribuant à un certain Colonel Brault que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. J'ai demandé il y a quelque temps des explications à ce colonel, il m'a affirmé s'être contenté de poster mon poème sur son site, mais que d'autres personnes l'y ayant trouvé en ont déduit qu'il en était l'auteur. J'effectue ce rectificatif car, étant membre du groupe FTP (Francs-Tireurs Patriotes), je mettrai ce poème en musique pour le prochain disque du groupe, et n'ai aucunement envie de passer pour un plagieur alors que "les larmes du drapeau" sort de ma petite plume! »


Par ailleurs, sur la même page de son blog, il présente un poème écrit par le Sergent P.
Ce texte mérite lui aussi d'être connu.


« 18 octobre 2010
Poème d'un soldat de France

Je publie ici un long et beau poème écrit par un militaire, le Sergent P. A lire et à faire tourner sans restriction, en ces périodes de drapeaux brûlés et de patrie méprisée…

Poème d’un soldat de France

Sans hâte dans la nuit sombre, un soldat avance,
Seul le bruit de ses pas perce le long silence.
C’est la garde, et sous l’œil des étoiles amies,
L’ombre veille au repos du camp tout endormi.


En marchant dans le sable il songe à la bataille
Qui l’a fait ce matin enfant de la mitraille.
Ce baptême du feu, il l’a tant attendu!
A son intense appel la poudre a répondu.

Sous l’orage, en soldat, il a su se dresser
Et narguer de la Mort le présent empressé.
L’ennemi a ployé au vent de sa ferveur,
Et de la Faucheuse il a reçu les faveurs.

Lorsque le choc passé, il a levé la tête,
Il s’est vu seul debout, défiant la tempête;
A son côté, gisant, un cadavre endormi:
Comme en rêve il a vu le corps de son ami…

Il s’est précipité, refusant l’évidence,
Le cœur emballé dans une folle cadence;
Voyant son camarade étendu dans la plaine,
Il s’est soudain figé, abruti par la peine.

« La mort, c’était donc ça! » murmurait sa douleur,
« Un frère de combat tombé au Champ d’Honneur! »
Cruel enseignement pour un enfant du feu,
Qui quêtait sans y croire un destin plus heureux!

La révolte soudain prit corps en son esprit,
Vainqueur sans coup férir de son cœur tout épris;
La France était blessée par la mort d’un héros,
Pendant qu’en son pays on brûlait son drapeau!

Ce blason bien-aimé, brodé sur son treillis,
Sur son propre sol était tant souillé, haï!
Qui méritait la mort? Son frère ou bien le traître
Qui d’un pays d’accueil se prétendait le maître?

« Pourquoi fais-je la guerre en ces contrées lointaines
Quand la France en sa terre endure tant de haine?
Ce combat sans merci que je mène en errance,
Ce combat sans merci s’achèvera en France! »

Sans hâte dans la nuit, un soldat sombre avance,
Seul le bruit de ses pas perce le long silence;
Les yeux secs, un soldat serre fort son fusil,
Et continue sa ronde, le cœur endurci…

Sergent P.  »