3è RIMA de retour d'Afghanistan

Jeudi après-midi, la Task Force Korrigan a été dissoute par le ministre de la défense, Hervé Morin. Les 700 soldats qui la composaient se sont rassemblés sur le port de Vannes. Plusieurs centaines de personnes, en plus des familles, ont assisté à cette cérémonie. En Afghanistan, le relais du 3è RIMa a été pris par le 13è BCA au sein de la Task Force Lafayette.

Le ministre de la défense Hervé Morin est arrivé peu avant 15 h pour participer à l'hommage aux soldats du 3ème Rima, du 6è RG d'Angers, du 11è RAMa de La Lande d'Ouée et du 1er RIMa d'Angoulême, de retour d'Afghanistan. Il a officiellement mis fin à leur mission, débutée le 15 juin, par la dissolution de la Task Force Korrigan. Dans son discours, le ministre a d'abord rendu hommage aux sept hommes morts au combat.





Le respect des populations
Puis c'est la manière dont le 3è RIMa a conduit les opérations qu'il a salué. "Aujourd'hui, le bilan de votre engagement est élogieux" a souligné le ministre. " Vous avez remporté d'incontestables victoires tactiques qui vous ont permis de prendre l'ascendant moral sur les insurgés tout en épargnant les populations civiles. Vous avez combattu au profit du peuple afghan et non contre lui. Votre expérience vous a appris à vous faire respecter par la force tout en sachant gagner la confiance des populations. Et l'ensemble de la coalilsation reconnaît que l'armée française le fait mieux que quiconque."
A l'issue de la cérémonie, douze militaires, dont six issus du 3e RIMa de Vannes, ont été médaillés.


Défilé en ville
Un défilé a ensuite eu lieu. Tous les hommes du contingent français ayant servi en Afghanistan ont rejoint le quartier Foch du 3è RIMa, après un passage dans l'intramuros. Pendant près d'une heure, ils ont marqué leur retour au rythme des chants et musiques militaires.


La force ne fera pas tout
Pendant ce défilé, Hervé Morin donnait une conférence de presse. Il a redit que l'avenir de l'Afghanistan ne devait plus se jouer uniquement sur le terrain militaire. Mais il faudra attendre janvier et la conférence de Londres pour connaître la position définitive de la France sur l'envoi de nouvelles troupes. Pour le 3è RIMa, les hommes qui reviennent de mission ne devraient pas repartir d'ici environ un an. Pour la moitié de l'effectif qui n'était pas engagé dans cette mission, le ministre n'a pa souhaité s'exprimer sur leur envoi éventuel en opération.

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