Soldats de France - Association Nationale de Soutien à nos Soldats en Opération (ANSSO)

In memoriam Général Paul AUSSARESSES : Sa passion, la FRANCE ; sa règle la Disicipline.


Le Général Paul AUSSARESSES fut un grand Soldat. Après avoir brillamment servit pendant la 2 ème guerre mondiale, il a servi en Indochine, puis en Algérie ou il a été confronté au terrorisme aveugle et sanguinaire du FLN qui n’hésitait pas dans sa politique de terreur à massacrer femmes et enfants (Philippeville). On oublie aujourd'hui un peu trop de la rappeler.
Le Général AUSSARESSES, alors Commandant, a fait le « sale boulot » qui lui était ordonné – implicitement, bien sûr – par le pouvoir politique, et transmis par ses supérieurs.
Plus tard, sans regret, ni remord, il a eu le courage de dire les choses sans rien cacher de ses responsabilités.On aimerait entendre des remords des dirigeants du FLN qui ont sur les mains le sang des innocentes victimes du Milk bar ou de la rue d'Isly ....
Après les révélations faites quant à ses responsabilités opérationnelles durant la bataille d'ALGER, les biens pensant, gauchement avachis dans leur fauteuils autour de micro à la radio, sur des plateaux de télévision, ou retranchés derrière leur plume se sont acharnés sur lui, d'autres en ont fait un « paria ». Aucun de ceux qui l'ont condamné sans appel n'ont jamais exprimé les mêmes jugements sur les terroristes assassins du FLN... c'est vrai, eux ils se battaient pour la "Liberté" ! et avaient donc "droit de vie et de mort" sur les colons français, qui leur avaient "spoliés leurs terres" .... l'histoire jugera ....
Mais, pour nous, il est et restera un Grand Soldat de FRANCE auquel nous rendons ici un vibrant hommage.



Le Général Paul AUSSARESSES est né 7 novembre 1918 à Saint-Paul-Cap-de-Joux, dans le Tarn.

Son Père, Préfet, l'avait incité à embrasser la carrière diplomatique : devenir Ambassadeur...

Il a étudié les lettres classiques et le droit. Durant son cursus il a obtenu le prix de version latine au Concours général récompensé par une bourse de voyage destinée à faire connaître l'Empire français aux étudiants méritants. L'amitié de son Père avec le gouverneur général de Dakar le décide à partir pour Dakar.

 

C'est durant son séjour au Sénégal que la guerre éclate en 1939, La situation confortable dans laquelle il était, loin du sol national ne lui convenant pas du tout, il a embarqué sur un bananier qui transportait des tirailleurs sénégalais vers la France.

 

Étant étudiant et sursitaire, il avait suivi une préparation militaire

 

De retour en France, il a choisi de s'engager … et a été intégré dans un Régiment Étranger, comme 2e classe.

 

C'est en 1940, lors d'une attaque de Stukas qu'il a reçu ces éclats qui, plus tard, lui feront perdre l'œil gauche.

 

En raison de ses aptitudes, il est devenu instructeur de tir, Caporal et, sa hiérarchie s'étant aperçu qu'il possédait une licence de lettres, il a été dirigé sur l’École Militaire de Saint-Maixent, alors repliée à Aix-en-Provence, pour devenir Officier.

 

En novembre 1942, il venait d'avoir 21 ans, les Allemands ayant envahi la Zone libre, avant qu'ils ne soient arrivés à Aix, élèves et enseignants ont plié bagages, bien décidés à se battre contre l'occupant.

 
A la fin de 1942, après la dissolution de l'armée d'Armistice, il est passé en Espagne pour rejoindre l'Angleterre où, comme de nombreux autres Français ayant décidé de poursuivre le combat, il a été capturé par les Espagnols, retenu en captivité pendant 8 mois, puis grâce à la Croix-Rouge, il a pu gagner Madrid, rejoindre la mission française et s'embarquer pour Casablanca.
Il a pu rejoindre l'Angleterre à la fin 1943, il s'est porté volontaire pour les commandos britanniques Jedburgh. Après des péripéties et un court séjour dans un centre d'accueil de la France libre à Londres, suivi des cours accélérés d'anglais et subi des tests physiques et psychologiques au nord-ouest de Londres : évaluation du niveau intelligence, de la mémoire, des connaissances, du niveau d'émotivité, résistance à l'alcool, maniement des armes les plus utilisées : mitraillette, pistolet, grenade et poignard.
Paul AUSSARESSES a été sélectionné et envoyé à Londres au siège des Services Spéciaux français, le « Spy corner ».

Ayant le choix entre « l'action » et le « renseignement », c'est ce dernier qui a eu sa préférence et est devenu l'un des membres du Service de Renseignement et d'Actions Clandestines de la France libre (BCRA). Il est devenu le sous-lieutenant Soual (nom choisi en souvenir de mon arrière-grand-oncle, le capitaine Soual. Il a utilisé cette identité pendant des années.

Intégré dans les Jedburgh, c'est au sein de ces unités qu'il a été parachuté dans l'Ariège au mois d'août 1944, puis en Allemagne en 1945.

C'est au cours de l'opération dans l’Ariège qu'il a fait la connaissance de Marcel BIGEARD, au milieu d'un maquis de réfugiés espagnols avec lesquels ils ont combattu, et donné un coup de main au maquis de l'Aude, et libéré Carcassonne.

 

La mission en Allemagne était périlleuse, en uniforme de la Wehrmacht, ils devaient entrer en contact avec les prisonniers et les déportés des camps afin de les convaincre de ne rester sur place et d'attendre l'arrivée des Alliés. Le respect de cette « consigne » devait empêcher que les Allemands ne se servent des prisonniers comme boucliers humains. Mais, les choses ne se sont pas passées comme prévu, une erreur d'objectif, ils avaient été parachutés milieu de la division allemande Scharnhorst !

 
C'est avec le grade de Lieutenant qu'il a participé à la création du 11e Bataillon Parachutiste de Choc (11e BPC), dont le chef de corps était le Colonel Henri Fille-Lambie, alias Morlane.


Au début de 1946, Morlane, a pris le commandement du Service Action du SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage). Il voulait créer un bataillon de choc qui serait en serait le « bras armé ».

 

Au printemps 1946, Paul AUSSARESSES a été nommé Capitaine et, le 1er mai 1947 a pris le commandement du 11e Bataillon de Choc, basé à Montlouis, dans les Pyrénées.

Puis, c'est comme Chef de Bataillon qu'il a servi, en Indochine, sous les ordres du Lieutenant-Colonel de Bollardière, alors Chef de corps des deux régiments 2e RCP (4e Régiment SAS) et 3e RCP (3e Régiment SAS).

 

De 1952, jusqu'à la guerre d'Algérie le Chef de Bataillon Paul AUSSARESSES a été chef de la section instruction du Service Action du SDECE (appelé service 29). assurant la formation des réservistes.

 

Après le déclenchement de la guerre d'Algérie, en tant que chef du service 29, il a monté des « opérations Homo » (élimination physique), en particulier en Suisse.
Les cibles étaient toujours des marchands d'armes approvisionnant la rébellion algérienne, toujours armée par les Soviétiques.

 

En 1955, le Chef de Bataillon Paul AUSSARESSES a été envoyé en Algérie, à Philippeville, région où le FLN était très bien implanté.
En quelques mois il a mis sur pieds un réseau de renseignement, et infiltré tant le FLN que le MNA.
Le 3 avril 1955, le Parlement français a voté l'état d'urgence. Permettant aux autorités civiles de disposer de pouvoirs de police exceptionnels. Dans ce contexte, la collaboration entre forces de polices et militaires ont été renforcées, et la juridiction militaire pouvait « se saisir de crimes, ainsi que des délits leur étant connexes »,

 

En 1957, année de la bataille d'Alger, c'est au Général Massu que Robert Lacoste, le ministre résident en Algérie, avait confié les pleins pouvoirs de police dans la région d'Alger. Le Général Massu avait constitué un « état-major opérationnel » dont la mission était de démanteler les réseaux terroristes. Le Chef de Bataillon Aussaresses a assumé les fonctions d'Officier de liaison du Général Massu, et a été en charge de tout ce qui concernait la police et la justice : il avait la responsabilité du « sale boulot », personne ne se souciant de la manière dont il obtenait les renseignements.

 

 

Dans les années 60, affecté au SDECE, il a effectué plusieurs missions, en particulier en Afrique.
En 1961, il a été nommé Attaché Militaire aux Etats-Unis, et il a également servi à Fort Bragg, (Caroline du Nord - USA), aux côtés de la 10ème Groupe de forces spéciales, unité spécialisée dans la guerre non conventionnelle.

 

En 1966 il a été nommé Chef de Corps du prestigieux 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (1er RCP) et l'a quitté en 1968, à l'issue de son temps de commandement, durant lequel il a été nommé Colonel.

 

Puis, il a été nommé à la Section française de l’État-major international de l'OTAN.

 

En 1973, il a été nommé Attaché militaire au Brésil où il est arrivé en octobre. Sa mission consistait plus particulièrement à nouer ou entretenir des contacts diplomatiques avec les autres attachés militaires en poste au Brésil.

Il a aussi donné des cours à l’École de Renseignement de Brasilia et dans les centres d'entraînement comme Manaus, dans sa spécialité : la lutte contre la guérilla. Il enseignait la guerre contre-révolutionnaire.

 

Au début du mois de novembre 1975, il a quitté son poste d'Attaché militaire au Brésil et, simultanément a fait ses adieux à l'armée française, l'âge de la « retraite » était arrivé. Il a été nommé dans la 2e Section du cadre des Officiers généraux de l'Armée de Terre, il venait d'être nommé Général de Brigade.

 

Six mois après avoir quitté le service actif, il est entré dans le groupe Thomson. En septembre 1976, il est devenu le « second » du directeur commercial de Thomson-Brandt Armement. Les pays de son action commerciale étaient principalement le Brésil, l'Argentine, le Chili, le Paraguay, le Nicaragua, et aussi l'Afrique et le Moyen-Orient.

 

En 1983, ayant atteint l'âge de la retraite, il a quitté Thomson.  Mais il n'avait jamais cessé les relations avec la DGSE.

 

 

En mai 2001, Jacques Chirac, président de la République, « ayant été horrifié par les déclarations du général Paul Aussaresses » dans son ouvrage « Service spéciaux, Algérie 1955-1957 »), a « demandé » que la Légion d'Honneur – gagnée au combat, pour actes de bravoure - lui soit retirée et que le Ministère de la Défense prenne des sanctions disciplinaires à son encontre.

Par décret, le Président de la République Jacques Chirac a mis à la retraire le Général Aussaresses, alors qu'il était dans la 2e section des Officiers Généraux.

 

C'est aussi en raison des déclarations faites, citant ou mettant en cause de hauts responsables, que l'Institution militaire lui a tourné le dos. Certains généraux à la retraite ayant craint d'autres révélations, les mettant en cause directement ...

 

En 2004, le général Aussaresses a été condamné pour apologie de la torture et a été exclu de l'ordre de la Légion d'Honneur (décret présidentiel du 14 juin 2005).

 

Pour poursuivre dans l'opération de « mise à mort », le Général Paul Aussaresses a reçu des menaces. A trois reprises, il a été la cible d'attentats : par deux fois, un colis piégé a été déposé sur le palier de son domicile parisien, et une fois il a échappé à un tir meurtrier.

 

Le général Paul AUSSARESSES est décédé le 3 décembre 2013 au matin, Il avait de 95 ans.

 

Il avait été le 14ème Chef de Corps du 1er RCP, de 1966 à 1968.

 

Et, il avait été Président national de l'UNP de 1990 à 1994.

 

Avant le décret inique de mai 2001, le général Paul Aussaresses était Commandeur de la Légion d'Honneur.

En outre, il était détenteur de la Croix de guerre 1939-1945 avec palmes, de la Médaille de la Résistance, de la Croix de Guerre TOE avec plusieurs citations et de la Croix de la Valeur Militaire, elle aussi avec plusieurs citations, et plusieurs décorations étrangères.

 

 

Les obsèques du Général Paul Aussaresses auront lieu à La Vancelle mardi 10 décembre 2013.

Et, le mercredi 15 Janvier à 11 heures une messe sera célébrée en la Cathédrale Saint-Louis des Invalides.

 

A son épouse, à sa famille nous présentons nos condoléances.

 

Que Saint-Michel, notre Patron, l'accueille.

 




1.Posté par bretin michel le 10/12/2013 13:24

encore un brave qui s en va , avec les faux culs politiques qui restent muets!!!!!
il en faut pour faire le sale boulot , quoique puisse penser les gauchos de journaleux!!!!!!!!! pas un n a soulevè les crimes perpetrés par le FLN à la meme époque et bien sur depuis , car 90 pour cent des journaleux sont des gauchos bien pensants!!!!!!!! quand un journaleux disparait lors de combat que ne fait on pas!!!!!!!!!! deux poids deux mesures n est ce pas !!!! Mon général vous n avez fait que votre devoir de soldat, car à ce moment la les politiques étaient heureux de constater les résultats obtenus!!! faux culs !!!!!!
sincèes condoléances à sa famille

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